Soutien aux camarades réprimés

(Texte disponible sous forme de fichier PDF)

Alors que la lutte contre la loi dite "travail" bat son plein et que la jeunesse s’engage pleinement dans l’offensive, la police du capital s’engage, elle, dans la voie de la répression et du matraquage.

La répression la plus médiatisée, et surement la plus violente, est celle visant ce jeune de quinze ans du lycée Henri Bergson de Paris frappé en plein visage par des policiers alors qu’il n’avait aucun moyen de se défendre. Mais il y a aussi les arrestations de nombreux syndicalistes étudiants de Solidaires (Pau, Besançon, etc.) ainsi que de militants de la CGT. Nombreuses sont aussi les interventions policières dans les assemblées générales des étudiants ou des travailleurs (La Poste, Université Tolbiac, etc.).

Ces évènements ne sont pas anodins et loin d’être des coups du hasard. La répression s’organise au niveau de l’État et localement au niveau des préfectures. Le voile est levé sur l’objectif véritable d’une mise en place durable de l’état d’urgence, il y a pour le capital urgence de maintenir leur ordre tout en dégradant nos conditions de vies et de travail. La motivation du Capital et du gouvernement est sans borne pour vaincre la résistance du peuple et de la jeunesse populaire.

Notre lutte montre combien le mécontentement général est fort et dépasse largement la contestation contre la loi dite "travail", il faut amener de plus en plus ce combat sur le terrain de l’anticapitalisme! Il faut créer l’unité à la base, et organiser la solidarité contre les répressions et envers les réprimés! Mais aussi chasser du pouvoir les ennemis du peuple.

Organisons le combat! Organisons nous! Contre la répression et les mauvais coups! Il faut créer l’unité à la base pour avancer vers la victoire malgré les obstacles. Il faut continuer la lutte. L’amplifier et la consolider en vue de la victoire, car c’est notre seule issue possible afin de garder notre dignité et des perspectives de vies hors de leurs profits ou de quelconques rentabilités!

Nous apportons notre entière solidarité à tous les camarades frappés, mis en garde à vue, qui ont reçu des peines pour leur engagement dans la lutte actuelle!

La lutte ne doit pas s’affaiblir mais s’amplifier et le côté duquel se trouvent les forces de l’ordre est clair, celui de l’ordre du capitalisme!

JCML, 7 avril 2016

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