La solution aux attaques de l’État et des patrons
passe par la lutte politique révolutionnaire des travailleurs

(Tract disponible sous forme de fichier PDF)

Ces dernières années les différents gouvernements n’ont pas hésité à détricoter toutes les conquêtes sociales du mouvement ouvrier. Ces conquêtes offrent quelques miettes de protection collective (CDI, statut des cheminots, code du travail, conventions collectives, etc.) dans un système qui est organisé selon l’exploitation d’une immense majorité pour le profit d’une infime minorité. C’est bien le sens de la politique de Macron. Ce dernier enlève l’ISF au bénéfice des plus riches, il fait payer la CSG aux retraités pour soi-disant aider les travailleurs. Dans le même temps, il demande une journée de travail de solidarité non payée pour "aider" les retraités! Comprendra qui voudra. La vérité est que les efforts demandés à chacun par ce gouvernement servent à enrichir toujours plus une infime minorité : la bourgeoisie.

Les réponses à apporter pour riposter

Le CPE, la réforme des retraites, l’ANI, la loi Macron, les lois Travail en 2016 et 2017 ainsi que d’autres réformes touchant le milieu scolaire et universitaire ont donné lieu à de grandes luttes sociales menées par les syndicats et rassemblant des millions de travailleurs. Pourtant, aucune de ces luttes n’a été totalement victorieuse.

C’est une question qui traverse les têtes de nombreux travailleurs et tout le monde y va de son analyse pour expliquer l’échec : les journées saute-mouton, le syndicalisme rassemblé, l’absence de grève générale, etc.

Face à cela, voici plusieurs pistes que les marxistes-léninistes proposent et impulsent pour qu’elles se concrétisent.

●  Il est essentiel de participer aux mobilisations en cours sur son lieu de travail, dans son quartier, de mobiliser aussi sur ses propres revendications, d’apporter la solidarité de classe en développant les caisses de grève des cheminots, en multipliant les initiatives pour élargir et populariser le mouvement auprès des autres travailleurs.

●  Le gouvernement est une organisation de choc du capital pour attaquer les travailleurs. Il utilise la police, les forces de l’ordre, l’appareil idéologique. Il n’y a donc rien à attendre de lui. L’État ne volera pas au secours des travailleurs. Les négociations gouvernementales ne sont qu’une farce. Seul le rapport de force pourra faire reculer ce gouvernement antisocial.

●  Cette lutte peut déboucher sur un grand mouvement d’ampleur qui peut gagner sur des revendications syndicales. Se battre contre l’offensive actuelle du capital est juste. Cela apportera de l’unité et de la combattivité à la classe ouvrière pour pouvoir s’acheminer vers la prise de conscience révolutionnaire, vers une lutte politique et révolutionnaire de la classe ouvrière.

●  Pour cela, les travailleurs en lutte ne doivent pas laisser la lutte politique aux seuls partis bourgeois. Il est important de mettre en place des espaces de débats et de discussions, des cercles de réflexions autour des débats qui traversent le mouvement. C’est en faisant de la politique révolutionnaire que la classe ouvrière pourra débarrasser l’humanité du capitalisme qui détruit la vie de millions de travailleurs. Il n’y a qu’une alternative : socialisme ou barbarie !

Retrait des lois antisociales

Retrait des réformes Macron :
SNCF, loi ORE, Parcoursup, ordonnances !

Seule une politique révolutionnaire
peut stopper l’offensive du Capital !