Les travailleurs doivent s’organiser :
politiquement en tant que classe
et syndicalement pour la lutte revendicative

[Ce texte a postérieurement été intégré dans LA VOIX DES COMMUNISTES, no 29, 2e semestre 2021 – p. 10-14]

Durant les deux à trois dernières années certains aspects de la lutte de classe en France se sont modifiés sous l’effet des évènements. La journée de manifestations du 1er mai 2021 a mis en lumière quelques phénomènes en ce sens. Cependant, les discussions et controverses déclenchées principalement en lien avec les rapports conflictuels entre le service d’ordre du cortège syndical et un groupe de manifestants d’un type particulier ont pour effet d’escamoter des questions de fond, qui doivent pourtant être abordées.

Ce qui s’est passé ne représente nullement un évènement isolé, limité. Il constitue un élément de la lutte de classe telle qu’elle se déroule, dans toutes ses dimensions. Il faut l’analyser en le plaçant dans le contexte politique et économique général, au sens le plus large. Ainsi les considérations qui suivent portent à la fois sur les mobilisations du 1er mai, sur l’état du mouvement ouvrier, sur la situation économique dans laquelle se trouve le capitalisme français et le système impérialiste mondial dans son ensemble.

Comme toujours dans la vie réelle, les facteurs objectifs et subjectifs interviennent simultanément. Commençons par le subjectif, c’est-à-dire les points de vue qui guident les uns et les autres dans leur participation à la lutte.

La manifestation avait été organisée en premier lieu par les principales confédérations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires). Les objectifs étaient formulés en conséquence : "se saisir du 1er mai […] pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix dans le monde". Parallèlement, un appel plus large avait été signé par ces mêmes syndicats ainsi que par 21 autres organisations, telles qu’Attac, Greenpeace, Les Amis de la Terre. Les opinions et les motivations des travailleurs qui participent à ce type de cortège sont certes diverses. Mais le fait est que dans le principe il s’agit d’une expression du mouvement ouvrier à travers les organisations qu’il a construites pour défendre ses intérêts de classe, pour autant que les revendications relatives aux conditions de vie et de travail sont concernées.

Évidemment, des groupes, associations, organisations ayant une approche différente existent. En particulier, les divers courants adeptes de l’anarchisme jouent un rôle nuisible. Ils nourrissent les idées et le comportement de ceux qui viennent régulièrement "déborder" les cortèges "traditionnels". Par exemple[1] : "Nous n’aspirons qu’à une chose : pulvériser ce “transcendantal” qui a pour nom néo-libéralisme ou ordo-libéralisme, au choix" et "seulement voilà, nous entendons d’ici la jactance des syndicats “officiels” : “C’est trop! C’est trop de violence!”. Ouais, voici ce qui distingue réforme et révolution." On pourrait considérer que ceux qui en pulvérisant des vitrines d’agences bancaires croient "pulvériser le néo-libéralisme", sont des doux rêveurs. Rêveurs, certes – mais pas doux en direction du mouvement ouvrier. Et obstinés, en ce qu’ils voudraient entrainer les travailleurs sur la voie qu’ils préconisent, de sorte à transformer la "minorité agissante" qu’ils sont en "peuple insurrectionnel". La citation suivante est extraite d’un texte datant de 2016 signé "Un syndicaliste CGT"[2] : "Quand sur les photos du cortège de tête se côtoieront vraiment, fraternellement et en nombre, les K-way noirs Wanabee et les chasubles rouges aux logos syndicaux (qui, parfois, le temps d’un affrontement, peuvent aussi se retrouver sous un K-way…), alors […] nous […] prouverons […] que […] nous sommes une masse unie, digne et prête à en découdre."

Ainsi, la propagande hostile au service d’ordre de la CGT telle qu’elle pullule actuellement sur les "réseaux sociaux" n’est pas nouvelle. Voici, par exemple, un texte publié à l’occasion du 1er mai 2017, intitulé "Face aux SO, il est temps de choisir son camp"[3] : "Ce texte est un appel lancé à tou.te.s, syndiqué.e.s ou non, à refuser la présence de milices armées dans nos manifestations. […] Je veux bien sur parler des services d’ordre, et notamment celui de la CGT. Il est temps de refuser sa présence parmi ce “nous”."

La bourgeoisie sait utiliser la confusion idéologique à son avantage

La propagande hostile à la CGT développée à l’occasion des bagarres de la place de la Nation, le 1er mai, prend notamment pour argument le fait que le service d’ordre du cortège syndical entretenait des contacts avec des représentants des "forces de l’ordre". C’est absurde : en suivant ce raisonnement, il faudrait systématiquement organiser des manifestations sans demander l’autorisation par la Préfecture. Surtout, c’est un angle d’attaque fallacieux. Il s’est maintes fois avéré que les forces de l’ordre recourent – de façon occulte justement – à des manipulations et des infiltrations parmi les manifestants (au sein des cortèges, et surtout en profitant de la couverture que peuvent fournir les actions de groupes "radicaux" ainsi que d’individus "anonymisés" intentionnellement). Il faut donc être lucide à cet égard, et cela renvoie à deux aspects : l’évolution récente de la façon de procéder de la part du pouvoir, et le problème de la perméabilité des forces en lutte contre ce pouvoir.

Au milieu des années 1990, le pouvoir a entamé une modification progressive de la mise en oeuvre du "maintien de l’ordre". En 1995 Claude Guéant, directeur général de la Police nationale, équipait les policiers des armes dites Flash-Ball. Ainsi, la perspective est de frapper les corps, au lieu de se contenter de maintenir la foule à distance. Ces armements ne servaient d’abord que dans les quartiers populaires, mais sont ultérieurement, à partir de 2007, également déployés lors des manifestations. En mars 2019 le Préfet de police Michel Delpuech est remplacé par Didier Lallement. Le changement de personne correspond à une révision des méthodes d’intervention[4] : pour remédier à ce qui était considéré comme un défaut de réactivité dans les prises de décision, il est prévu désormais "d’aller au contact". On a constaté depuis, que cette "prise de contact" pouvait aussi être dirigée contre les représentants de la CGT. Cependant ce 1er mai, place de la Nation, les forces de l’ordre sont bien au contraire restées patiemment à distance… Il semble qu’ils aient affiné leurs approches tactiques.

Un autre facteur favorable au pouvoir bourgeois, c’est la difficulté pour le mouvement ouvrier de faire prévaloir au cours des mobilisations le caractère de classe qui lui correspond en propre. D’une part, parmi les travailleurs règne un très faible niveau de conscience de classe; d’autre part de larges couches petite-bourgeoises sont agitées par un mécontentement croissant résultant de la pression matérielle qu’elles subissent de la part de la grande bourgeoisie. En premier lieu, les manifestations syndicales revêtent le caractère composite décrit plus haut, allant des travailleurs syndiqués en lutte sur leurs lieux de travail aux anarchosyndicalistes déclarés, en passant par des manifestants préférant défiler "librement", c’est-à-dire en évitant de s’intégrer pleinement dans la partie proprement syndicale du cortège. Ce comportement facilite considérablement les "immixtions" de la part de la police, qu’elles soient simplement discrètes ou carrément clandestines. Plus généralement le caractère interclassiste ("gilets jaunes") ou de façon prépondérante petit-bourgeois ("défense de la planète", …) offre au pouvoir la possibilité de noyer la lutte de classe du prolétariat dans la mer des complaintes fourretout. Et cela touche autant le domaine idéologique que celui des structures organisationnelles. Donc de ce point de vue également, les portes sont au moins entre-ouvertes pour que le pouvoir introduise ses agents ou des complices.

Les "corps" des forces de l’ordre sont régulièrement préoccupés par le fait que l’exercice de leur "profession" les expose à des dangers physiques. Le rassemblement organisé le 19 mai à l’initiative de "l’intersyndicale" de la police nationale cristallise l’éventail des positions qui s’expriment à ce sujet et révèle les égarements de certaines forces politiques. C’est le cas du PCF en la personne de Fabien Roussel, candidat à l’élection présidentielle, qui s’est joint au rassemblement, et qui s’explique: "Il faut redonner des moyens à la police comme à tous les services publics". En ce qui concerne le gouvernement, il faut souligner qu’il décline le thème de la sécurité par une propagande tous azimuts. Selon lui, l’insécurité qu’il faut juguler, c’est à la fois : les attentats islamistes, les dangers auxquels sont exposés les policiers, la délinquance… et aussi les méchants black-blocs qu’il faut empêcher de casser. Et donc nous devrions remercier le gouvernement qui ainsi – parait-il – oeuvre à faire respecter la liberté d’expression.

Être hanté en toutes circonstances par le danger fasciste
empêche d’être perspicace face à la réalité concrète

Il est évident qu’en France des forces d’extrême droite existent, et sont à l’oeuvre pour soutenir le pouvoir de la bourgeoisie, laquelle vise à assurer sa domination ainsi que l’exploitation maximale des travailleurs au bénéfice du capital. Des représentants de cette extrême droite participent aux attaques contre la CGT. C’est le cas pour les "Gilets Jaunes Constituants". Sur leur page Facebook, on peut voir une photographie prise au cours de la manifestation du 1er mai à Paris, qui montre en arrière-plan le cortège CGT et en avant-plan deux "gilets jaunes constituants" exhibant une banderole qui porte l’inscription : "Laissez tomber les sociaux-traitres, rejoignez les vrais combattants"[5]. Mais la majeure partie des attaques vient de groupes ou individus qui se placent sur le terrain de l’anarchisme. Ceux-là, d’une part ciblent souvent non pas les syndicats en général ni globalement la CGT, mais spécifiquement le service d’ordre de la CGT; et d’autre part ils peuvent afficher des positions antifascistes. Par exemple[6] : "UCL, NPA, SUD et soutiens des supplétifs policiers […] du SO CGT, de la CGT police et de la CGT pénitentiaires (matons) […] le fascisme rouge et la collaboration de classe ne passeront pas, même avec le soutien d’orgas pseudo-libertaires à-plat-ventristes. […] Toute cette camarilla d’apparatchiks et apprentis ne conduisent que dans l’impasse des urnes, ils ont déjà accepté la défaite face au fascisme. […] Syndicalistes cégété, sud : rejoignez la CNT!"

Certaines interprétations superficielles caractérisent l’attaque comme "fasciste" en se référant à la violence avec laquelle elle a été effectuée, ou en suggérant un lien avec le communiqué de militaires publié le 21 avril par Valeurs actuelles. Or, au-delà de l’identification des exécutants, c’est le contexte qui révèle les tenants et les aboutissants des évènements : ce sont les forces de l’ordre qui ont mis en scène le déroulement. Sans aller dans tous les détails, il suffit de préciser les faits concernant l’état effectif du dispositif tel qu’il était installé autour de la place de la Nation au moment de la dispersion. Le "dépôt d’une déclaration de manifestation" daté du 28 avril indique "stationnement des bus sur le cours de Vincennes", donc il était à supposer que lors de la dispersion on pourrait y accéder directement à partir de la place de la Nation (comme c’était le cas à d’autres occasions). Le 2 mai la préfecture publie un communiqué qui déforme les faits en insinuant que la CGT se soit fourvoyée : "[…] les trois derniers [véhicules syndicaux], s’engageant sur la mauvaise sortie, se sont trouvés face au barre-pont installé au droit du Cours de Vincennes. C’est à ce moment que ces trois véhicules syndicaux, en même temps que des membres du service d’ordre de la CGT, ont été la cible de nombreux jets de projectiles par une foule hostile. […]."

C’est le pouvoir qui manigance pour discréditer précisément la CGT, à travers son service d’ordre.

C’est la bourgeoisie et son appareil d’État
qui cherchent à mettre hors-jeux la CGT

Comparé à des époques antérieures, le mouvement ouvrier se trouve depuis longtemps dans un état de faiblesse dommageable. Des sursauts se produisent selon les circonstances, comme les luttes des sidérurgistes de 1979 à 1984, le mouvement contre le projet gouvernemental modifiant le régime de retraites en 1995, les protestations contre l’instauration du "contrat première embauche" (CPE) en 2006, les luttes contre la modification du Code du travail par la "loi travail"/"loi El Khomri" en 2016. En décembre 2019 s’est déclenchée une résurgence des luttes, à nouveau au sujet du régime de retraites. La bourgeoisie a mis en oeuvre des mesures de répression sévères, visant notamment la CGT du secteur des transports. Depuis, la situation est dominée par la persistance de l’épidémie du coronavirus, mais autant la bourgeoisie que les travailleurs gardent à l’esprit les multiples préoccupations sociales. Alors le pouvoir n’attend pas passivement que la question de l’épidémie soit réglée et que la situation au quotidien se soit "normalisée". Il prend les devants dans l’objectif de bloquer les luttes dont elle présent la résurgence. La manifestation du 5 décembre 2020 à Paris Porte des Lilas a déjà alerté la CGT sur la révision en matière de tactique entreprise par les forces de l’ordre; ce 1er mai ces dernières ont agi en gardant la même perspective tout en réussissant à procéder de façon plus discrète.

Si nous parlons essentiellement de la CGT, c’est parce que c’est la seule organisation syndicale qui offre aux travailleurs un cadre leur permettant de développer les luttes revendicatives en opposition au capital. Les autres structures, bien au contraire, constituent toutes des obstacles – la CFDT évidemment, qui met en oeuvre la collaboration de classe directe avec le capital; quant aux autres, dans les meilleurs de cas leurs pratiques sont inappropriées. Et tout cela, le pouvoir le sait aussi, bien sûr, et ainsi il prend pour cible précisément la CGT.

Il ne s’agit pas de circonstances momentanées. Il faut pleinement prendre la mesure de la situation créée actuellement par l’épidémie, et du contexte qui en résultera ultérieurement. Le système capitaliste impérialiste mondial est affecté par une "crise" qui n’est pas une crise économique conjoncturelle de sousconsommation/surproduction. Il ne s’agit pas du résultat d’une période d’essor économique qui aurait abouti à une situation de surproduction, nécessitant une adaptation générale de l’appareil de production (fermetures d’usines, suppression de postes…). Ce qui s’est passé s’apparente plutôt à un contexte tel qu’il s’est présenté à l’issue des deux guerres mondiales : destructions matérielles massives suivies d’un essor économique porté par les oeuvres de reconstruction – sauf que dans le cas de la pandémie la paralysie momentanée de l’appareil de production résulte d’une décision prise par les bourgeoises concernées elles-mêmes. Mais il y a une particularité supplémentaire. Dans ces guerres, les vainqueurs en termes militaires se trouvaient par là-même en position de vainqueurs du point de vue de la domination impérialiste internationale, c’est-à-dire les rapports de concurrence interimpérialiste étaient momentanément stabilisés. La situation actuelle ne connaitra pas un telle issue, tous les pays sont affectés plus au moins au même titre. Aucune parmi les puissances impérialistes n’est d’office "vainqueur" et elles sont toutes contraintes de se concerter au niveau mondial. Cependant la concurrence interimpérialiste persiste naturellement, en ce sens que chaque puissance impérialiste s’efforce de relancer son économie au plus tôt afin de se trouver en position avantageuse dès maintenant.

La classe ouvrière a besoin de ses organisations propres

On assiste depuis longtemps à la multiplication de mobilisations diverses impliquant principalement des couches de la petite bourgeoisie. La plupart, telles que celles initiées autour de l’appel "Indignés-vous", étaient d’emblée destinées à rester éphémères. Les mobilisations déployées sous le signe des "gilets jaunes" avaient, durant leur phase massive, un caractère composite interclassiste. Ainsi elles pouvaient donner lieu ponctuellement à des luttes auxquelles participaient les syndicats, et la CGT, contrairement aux reproches qui lui ont été faites régulièrement, ne s’est pas tenue à l’écart. Les promoteurs de ces mobilisations pensaient mettre en oeuvre des formes d’organisation originales – à travers les "assemblées" locales et les "assemblées des assemblées" – afin de "redonner le pouvoir de décision au peuple, par le peuple, pour le peuple"[7]. Or la dislocation du "mouvement" s’est imposée fatalement, à cause précisément de son caractère interclassiste. Les principales "figures" d’autrefois n’en font qu’à leur tête : Eric Drouet et Jacline Mouraud se voient candidats aux élections présidentielles en 2022, Priscillia Ludosky se joint au chorus anti-service-d’ordre-CGT. La coutume vestimentaire des gilets jaunes est maintenue à titre plus ou moins individuel, mais ceux qui poursuivent des activités militantes sont dispersés en groupes séparés ayant des motivations différenciées. Il y a les "Gilets jaunes constituants" mentionnés ci-dessus; dans un autre genre, des "gilets jaunes" de Saint Nazaire, Commercy et Bar-le-Duc organisent pour cet été une rencontre avec une délégation de Zapatistes venant du Mexique…

Pour les travailleurs, pour le mouvement ouvrier, il est vain de s’agglutiner à des structures d’organisation qui ne soient pas déterminées précisément par l’identité propre à la classe ouvrière. Le mouvement ouvrier en France dans sa phase actuelle est fondamentalement limité dans son action, du fait que la classe ouvrière ne dispose pas de son parti d’avant-garde, communiste, qui puisse la représenter en tant que classe consciente de soi. Le chemin sera encore long pour passer à ce niveau supérieur de la lutte de classe. En ce qui concerne la lutte revendicative pour l’amélioration des conditions de travail et de vie, elle se déploie malgré tout ‑ il ne peut en être autrement ‑, mais elle pâtit de sérieuses entraves. Comme nous l’avons indiqué plus haut, seule la CGT offre un terrain favorable au développement des luttes. Néanmoins il faut constater clairement qu’elle n’adopte pas en tant que telle des orientations révolutionnaires, bien au contraire : de façon générale, elle promeut des "solutions" réformistes. Et pour autant que des positions contraires s’expriment en son sein, elles sont en bonne partie biaisées par l’influence de l’anarchosyndicalisme, ainsi que de militants venant du PCF qui, déçu par la dégénérescence totale de ce parti, pensent pouvoir faire jouer à la CGT un rôle de remplacement.

Quoi qu’il en soit, le mouvement ouvrier, et avec lui les structures de la CGT à différents niveaux, doivent s’efforcer à se mettre en ordre de bataille pour pouvoir affronter avec succès l’aiguisement, prévisible, de la lutte de classe.

Ne pas céder à la répression ni aux sabotages téléguidés,
intensifier les luttes,
s’organiser comme classe contre le pouvoir du Capital !

 

mai 2021



[1]https://paris-luttes.info/element-de-reflexion-sur-le-sens-a-14785 (3 mars 2021)

[2]https://paris-luttes.info/k-way-noirs-et-chasubles-rouges-5765 (18 mai 2016)

[3]https://paris-luttes.info/face-aux-so-il-est-temps-de-8047 (3 mai 2017)

[4]. Le 17 juin 2019, le gouvernement organise un "Séminaire de travail sur le schéma national du maintien de l’ordre".

https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/Communiques/Seminaire-de-travail-sur-le-schema-national-du-maintien-de-l-ordre

[5]https://www.facebook.com/giletsjaunesconstituantspagedesecours/posts/1815751038602937

[6]https://www.facebook.com/groups/257997285274009/permalink/461756571564745/

[7]. Abraham Lincoln (président des USA 1860-1865), dans son discours de Gettysburg du 19 novembre 1863, a formulé cette définition de la démocratie qui a été ensuite reprise en France dans l’article 2 de la constitution du 4 septembre 1958 : "le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple".