Le ROCML à la conférence de l’ICOR

LA VOIX DES COMMUNISTES, no 14, décembre 2015 – p. 3

Le ROCML était présent le 11 décembre à la conférence de l’ICOR (Coordination internationale des partis et organisations révolutionnaires) qui regroupe notamment le MLKP (Turquie-Kurdistan Nord) et le MLPD (Allemagne). Le ROCML y a réaffirmé la nécessité d’une organisation communiste. Dans le même temps, le ROCML a exprimé sa solidarité avec le peuple kurde. Le débat a porté sur l’écologie. Le MLPD a affirmé la nécessite de créer un syndicat écologique, tâche avec laquelle le ROCML n’est pas en accord. Pour le ROCML, c’est dans le syndicat, en tant qu’organisation de masse et de classe qu’il faut porter toutes les questions politiques importantes. L’expérience de lutte politique dans les syndicats, dans l’antiimpérialisme et la solidarité kurde montre que c’est dans ce cadre que les communistes peuvent mobiliser la classe ouvrière, élever la conscience politique des travailleurs. Le ROCML a rappelé que notre but est la révolution socialiste, notre tâche, se relier à la classe ouvrière car c’est la seule classe révolutionnaire sous le capitalisme. Les communistes sont contre l’exploitation capitaliste. Sans tomber dans l’ouvriérisme, il faut rappeler que sans construire un noyau prolétarien, les communistes n’auront jamais d’influence dans la société. Sauver l’Humanité est essentiel si on veut construire le socialisme a dit un participant. Cependant, il faut aussi reconnaitre que c’est seulement la révolution socialiste qui va sauver l’Humanité de la barbarie et de sa destruction. Quelle est notre force principale pour cela? La classe ouvrière. Les écologistes ne sont pas la force motrice, principale de la révolution. Bien sûr, nous pourrons y envoyer des détachements, y trouver des forces secondaires; mais actuellement, le mouvement écologiste est sous l’influence de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie, et le mouvement politique de la classe ouvrière est inexistant. Le ROCML a apporté sa pierre au débat et espère que sa contribution a suscité des interrogations chez les jeunes militants, et au sein de toutes les délégations. Ces échanges constructifs doivent se poursuivre afin de semer le terrain à la pousse d’un parti communiste en France.