Combattons les licenciements sur le bassin de Lacq !
Hier Pechiney, Celanese, Total exploration production France (TEPF). Aujourd’hui, c’est le tour de Yara (85 emplois directs menacés), un plan social chez Société béarnaise de gestion industrielle (Sobegi) (47 postes), du chômage technique chez Toray, Rexam… Des sous-traitants menacés de fermeture ou de réduction des effectifs avec le dumping social pratiqué par les patrons en utilisant des travailleurs détachés.
Rien ne va plus sur le bassin de Lacq, d’où l’importance de combattre les plans de licenciement et de fermeture d’usine.
Comme d’habitude, les travailleurs sont sacrifiés sur l’autel des profits de ces grandes entreprises avec la complicité des gouvernements de droite et de gauche. Des entreprises comme Yara ont touché de l’argent public ou des crédits d’impôts par le CICE. Le pipeline de vapeur reliant Yara à Sobegi a été payé par les "collectivités locales", c’est‑à‑dire la population locale du bassin!
Nous sommes aux côtés de tous les salariés menacés de perdre leur emploi. Nous ne pouvons pas accepter le fatalisme des licenciements, d’autant plus que le bassin de Lacq fournira de moins en moins de travail aux salariés, et aux jeunes de la région!
Il est donc important qu’aujourd’hui, tous les salariés, les jeunes, les retraités, se mobilisent ENSEMBLE, par la grève politique et solidaire, pour défendre le maintien des activités sur le bassin de Lacq.
La lutte pour défendre l’outil de travail sur le bassin de Lacq est plus que jamais d’actualité. Seule l’instauration d’un rapport de force de tous les travailleurs du bassin et de la région de Pau, d’Orthez pourra faire reculer les plans néfastes des patrons!
Solidarité, unité et lutte face aux patrons