Dossier Réformisme
Parmi les éléments qui caractérisent le contexte dans lequel se déroule actuellement la lutte de classe en France, se trouvent notamment l’inexistence du parti d’avant-garde du prolétariat, marxiste-léniniste, ainsi que la prédominance au sein de la classe ouvrière, de l’influence des forces politiques et syndicales réformistes. Historiquement, le mouvement ouvrier, comme résistance du prolétariat contre l’exploitation capitaliste, était confronté dès son origine à la question cruciale de savoir dans quelle mesure les travailleurs pouvaient bénéficier du progrès fulgurant que le capitalisme apportait, vu sous l’angle des forces productives. L’œuvre de Marx et Engels, élaboré durant des décennies, a apporté la réponse. Le marxisme montre qu’il est nécessaire, comme premier pas, d’instaurer le pouvoir de la classe ouvrière et de procéder à l’appropriation des moyens de production et d’échange par cet État. Mais parallèlement, le cheminement vers la formation des organisations nécessaires pour guider les luttes était semé d’embuches. De multiples manières, la vision réformiste faisait miroiter la possibilité que le système capitaliste puisse être aménagé avantageusement. Les rapports de Marx et Engels avec les personnalités contemporaines impliquées dans la constitution du parti social-démocrate, comme Lassalle, Liebknecht, Bebel, en témoignent. L’influence nocive du réformisme persiste encore aujourd’hui. Pour aller vers la victoire dans la lutte contre la domination du capital, il faut contrer l’idée qu’il soit possible d’améliorer progressivement la société actuelle sans passer par la voie de la violence révolutionnaire. Cela constitue un élément essentiel de l’action militante, et donc aussi des réflexions qui doivent guider cette action. D’un point de vue théorique, le nœud de la question réside dans la déformation de la théorie de Marx et Engels entamée dès leur vivant, en premier lieu par Eduard Bernstein ‑ ce que l’on dénomme le révisionnisme. À l’autre extrême se trouve la pratique de sabotage qu’exercent actuellement des organisations syndicales telles que la CFDT, qui collaborent activement, au jour le jour, avec la bourgeoisie pour protéger la domination de la classe capitaliste face à la menace d’un mouvement révolutionnaire. Entre les deux, il y a tout un processus d’expériences historiques, passées et présentes, que nous devons étudier pour mieux connaitre, et mieux combattre, l’ennemi. Le présent dossier vise à contribuer à cet effort. |
À propos du mot d’ordre de nationalisation Une brochure publiée par le ROCML concernant la question des nationalisations (février 2013). |
Cette contribution au débat tente d’éclairer quelques aspects des problématiques concernées. Il s’agit d’une part d’éléments partiels d’argumentation se rapportant à certaines orientations présentes actuellement; et d’autre part, de références documentaires visant à faire intervenir l’expérience historique de l’Internationale communiste (mars 2021). |
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Gouvernement socialiste, capital bancaire et capital industriel Ce texte traite des mesures adoptées dans le domaine de l’économie par le gouvernement constitué en 1981 avec Pierre Mauroy comme Premier ministre. Il a été publié par le Bulletin International (édité par le Nouveau Bureau d’Édition – NBE), no 78, novembre-décembre 1984. |
Quelques textes émanant du PCF, 1932-1935 Nous publions ici quelques documents datant des années 1932-1935, émanant de l’Internationale communiste, plus précisément du PCF. |
Quelques articles extraits de La Voix des Communistes Le Nouveau Statut du Travail Salarié – Le Nouveau Statut du Travail Salarié – Réindustrialisation de la France – Solution ou illusion pour sortir de la crise ? Relancer la consommation pour mettre fin à la crise: Possibilité ou illusion? Le thème favori de la propagande réformiste: Le partage des richesses Les 32 heures par semaine – Une revendication à lier à la lutte anticapitaliste Le revenu universel – Une entourloupe au service du capitalisme
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