Répression frappant les militants CGT
de Goodyear et de l’Énergie Paris : Consternation ! Indignation !
(UD CGT Paris)

Le mardi 12 janvier 2016, le Tribunal d’Amiens vient de rendre son jugement concernant les 8 camarades "ex-Goodyear" poursuivis par le Procureur de la République pour "séquestration".

24 mois de prison dont 9 mois fermes! C’est un véritable scandale et une atteinte grave à la liberté de défendre ou conquérir des droits sociaux!

Le gouvernement est plus apte à faire condamner des ouvriers, des syndicalistes CGT, qui n’ont comme seul reproche que d’avoir défendu leurs emplois pendant plus de 7 ans, alors que les patrons délinquants en col blanc qui bafouent le Code du Travail au quotidien, fraudent le fisc au travers de paradis fiscaux, licencient en toute impunité, ne sont jamais inquiétés!

Les camarades qui ont défendu l’emploi pour éviter à des familles de sombrer (les divorces, les suicides, le chômage, les dépressions… comme l’ont vécu, les ex-Continental de Clairoix) se voient traiter comme des gangsters.

L’union départementale CGT est indignée. Elle apporte tout son soutien fraternel aux 8 camarades et au syndicat CGT Goodyear dans cette terrible injustice qu’ils subissent.

Rien ne peut justifier un tel acharnement, si ce n’est que de vouloir museler les salariés, en profitant d’un état d’urgence pour casser les acquis sociaux et le Code du Travail.

L’Union départementale CGT de Paris se joindra à toutes les initiatives pour défendre les 8 camarades dans leurs libertés syndicales.

Dans le même temps le jugement était rendu pour les 5 camarades d’énergie Paris[1] et là, la justice aura été plus clémente, avec 3 relaxes et 2 condamnations à des amendes avec sursis. Même si ce n’est pas une victoire car nous visions une relaxe totale, cette décision est une avancée et la mobilisation autour des 5 camarades d’énergie aura permis une relaxe partielle.

La mobilisation est plus que jamais d’actualité. L’UD CGT de Paris défendra systématiquement toutes les libertés syndicales.

Il ne peut  y avoir de défense des droits conquis ni de nouvelles conquêtes sociales sans liberté syndicale.

UD CGT Paris
Paris, le 12 janvier 2016

Voir notre analyse ici.



[1]. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné le 12 janvier 2016 deux syndicalistes CGT-Énergie et relaxé trois autres à la suite d’un conflit social intervenu en 2008 dans une agence commerciale d’EDF.