Notre combat
Arracher le prolétariat à la domination politique de la bourgeoisie
LA VOIX DES COMMUNISTES, no 1, septembre 2009 – p. 1-6
Après la seconde guerre mondiale (qui fut une conséquence de la crise économique mondiale de 1929) l’économie capitaliste en France a connu trente années d’expansion, les fameuses « trente glorieuses ». Durant cette période, une grande partie des salariés (ceux du « public » et des secteurs nationalisés, mais aussi ceux du « privé ») a « bénéficié » de meilleures conditions de vie, d’un marché de l’emploi favorable aux salaires (possibilités de faire des heures supplémentaires majorées de 25 et 50 % par rapport au salaire de base), plein emploi et système de « sécurité » sociale. Ces avancées furent possibles parce que le mouvement ouvrier était sorti fort de la guerre gagnée par l’URSS et de la Résistance où les communistes avaient joué un rôle déterminant mais aussi parce que l’intérêt du capital était de développer la production, assoir sa domination économique et politique sur le prolétariat et qu’il acheta la paix sociale à l’aide d’une partie des superprofits qu’il tirait de son empire colonial. Il reçut l’appui du Parti Communiste Français qui participa à la reconstruction de la France capitaliste et coloniale en échange des « conquêtes sociales » contenues dans le programme du Conseil National de la Résistance.
Dans ce contexte, en France métropolitaine se développa une aristocratie ouvrière relativement nombreuse, de responsables politiques et syndicaux associés à la gestion de l’État capitaliste par l’intermédiaire de diverses institutions, commissions paritaires de l’appareil économique et administratif de l’État.
Ces éléments embourgeoisés diffusèrent dans la classe ouvrière une idéologie de consensus avec les intérêts généraux de l’impérialisme français, dont dépendaient leurs sinécures et petits privilèges. Ainsi en opposition flagrante avec le développement des insurrections armées de libération nationale qui éclataient dans l’empire colonial français, en rupture avec les principes communistes de l’internationalisme prolétarien, les directions du PCF et de la CGT menèrent une politique consistant à maintenir les colonies dans le giron de l’impérialisme français dans le cadre d’une « Union française », contestant de fait le droit des peuples colonisés à mener la lutte de libération nationale.
Les « trente glorieuses » prirent fin avec la crise des années 70 qui fut mise sur le compte du « choc pétrolier ». Mais en fait, c’était déjà une crise de surproduction capitaliste. Les surcapacités de production industrielle mondiale entrainèrent une restructuration générale des activités productives devenues non compétitives. En France, cela se concrétisa par la liquidation de milliers d’entreprises de la sidérurgie, de la métallurgie, de la chimie, du textile… Les délocalisations se multiplièrent, le chômage grandit, les salaires évoluèrent à la baisse, les lois sociales commencèrent à être attaquées. Les gouvernements successifs de droite et de gauche (y compris avec le parti communiste, de 1981 à 1984) conduisirent cette logique réactionnaire. Le mouvement syndical fut incapable de mettre en échec les plans de restructurations de la bourgeoisie monopoliste. La paupérisation absolue devint effective pour une partie du prolétariat et certaines couches de salariés.
La bourgeoisie monopoliste parvint encore à maintenir en général un esprit de pacifisme social, favorisé c’est évident, par le passage actif des partis et des directions syndicales censées représenter les intérêts des travailleurs (PCF et CGT) sur des positions réformistes de collaboration de classe avec la bourgeoisie.
Depuis deux ans environ, le monde est entré dans une crise économique historique plus profonde, disent des analystes bourgeois eux-mêmes, que la crise de 1929. La crise de surproduction des années 70 en effet n’a jamais été réellement surmontée. À peine sortis du creux de la vague, et malgré l’ouverture au marché capitaliste des ex-pays socialistes (marché très pauvre en demande solvable il est vrai), les monopoles occidentaux ont vu apparaitre de nouveaux concurrents (les fameux pays émergents comme la Chine, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud…).
Tous les phénomènes de crise ont alors ressurgi, révélés au grand jour et amplifiés par la crise financière qui a éclaté quand les banques cessèrent d’alimenter artificiellement par le crédit la trésorerie des entreprises et les prêts à la consommation. (Voir la brochure du ROCML sur la crise).
Dans ces conditions, le prolétariat reçoit de plein fouet les effets de la crise : restructurations brutales dans l’ensemble des secteurs et des branches d’activité, fermetures de sites de production, licenciements massifs, salaires amputés, liquidation des garanties sociales (retraite, santé) et des services publics nécessaires aux travailleurs (hôpital, école, fourniture d’énergie, poste et télécommunications).
Face à cette dégradation brutale de leurs conditions d’existence, le prolétariat et de larges secteurs de la petite bourgeoisie expriment leur colère et leur volonté de résister et de riposter. Depuis plusieurs mois, les journées d’action syndicales nationales ont été massivement suivies, montrant une forte mobilisation des travailleurs. Localement, la révolte des ouvriers s’exprime par des formes de lutte déterminées et de plus en plus en rupture avec la légalité bourgeoise et le pacifisme.
Pourtant, même contrainte à quelques concessions destinées à résorber les points chauds de la révolte sociale, la bourgeoisie monopoliste poursuit implacablement son oeuvre destructrice avec l’aide de l’État à son service et les masses travailleuses ne sont pas encore parvenues à mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour vaincre leur ennemi de classe.
Cette incapacité a deux causes : L’une, c’est la force de l’adversaire. La bourgeoisie détient tous les leviers économiques et politiques: l’argent, la loi, le pouvoir politique, l’appareil répressif de l’État, les médias… Elle impose ses volontés en utilisant ces leviers en permanence et en fonction des situations.
L’autre, conséquence de l’inexistence d’une direction politique révolutionnaire de classe, ce sont les faiblesses internes au mouvement ouvrier lui-même : le reflux de la conscience de classe, Le repli sur des intérêts catégoriels et individualistes favorisés par les échecs répétés des luttes que les états-majors réformistes ont laissé dans l’isolement, entrainant le découragement qui mine l’esprit et la solidarité de classe.
Les directions des syndicats aux différents niveaux portent une lourde responsabilité dans cet état de fait. Ne parlons pas de FO et de la CFDT qui n’ont jamais été des syndicats de lutte de classe, mais de la CGT qui fut, elle, à une période de son histoire, une organisation anticapitaliste de classe et de masse avant de se transformer en syndicat réformiste comme les autres. Depuis qu’elle a abandonné dans les faits (avant de l’officialiser dans ses statuts) l’objectif de la destruction du capitalisme comme objectif du mouvement ouvrier, la CGT n’a rien fait (comme les autres syndicats jaunes) pour faire converger concrètement les luttes dans un mouvement général prolongé seul capable de faire reculer le patronat et les gouvernements bourgeois de droite comme de gauche. Depuis des dizaines d’années, la CGT a recherché systématiquement l’union avec les syndicats jaunes dans des journées d’« action » nationales sans résultats et sans lendemain, plutôt que de fédérer les luttes existantes et d’entrainer dans leur sillage toute la classe ouvrière, sur des objectifs communs.
Le résultat, c’est que les luttes sont restées isolées, qu’elles n’ont pas atteint leurs objectifs, que les travailleurs ont été battus et qu’ils ont pour beaucoup, par écoeurement, abandonné le terrain de la lutte de classe.
Les communistes mais aussi tous les militants ouvriers anticapitalistes ont un énorme travail à accomplir sur leurs lieux de travail, dans leurs syndicats et dans leurs associations pour réintroduire chez leurs camarades la conscience d’être une classe exploitée par une autre classe et faire renaitre la nécessité de combattre jusqu’à son renversement la classe bourgeoise adverse.
Spontanément, les ouvriers frappés par la crise commencent à faire converger leurs actions comme l’ont fait les ouvriers de Continental-Clairoix et ceux de Goodyear-Amiens. Ils utilisent des formes de lutte de plus en plus radicales, n’hésitant pas à transgresser le « syndicalement correct » comme les ouvriers de Caterpillar ou ceux de Molex. Les communistes doivent populariser ces actions exemplaires et agir sur leurs lieux de travail et dans leurs syndicats pour les soutenir ou les impulser quand ils le peuvent.
Unis, classe contre classe, contre le capital doit être leur mot d’ordre. Toutes les luttes partielles doivent tendre vers ce premier objectif.
Redonner à la classe ouvrière la conscience de sa mission révolutionnaire
Le second objectif c’est la réappropriation par la classe ouvrière de sa mission historique : le renversement du capitalisme par la révolution, la conquête du pouvoir politique, l’instauration d’un nouvel État dirigé par le prolétariat, et l’édification du socialisme comme transition au communisme.
La destruction du camp socialiste comme conséquence de la trahison révisionniste a gravement désorienté idéologiquement et moralement la classe ouvrière. Abandonné par les partis communistes dégénérés et la propagande anticommuniste aidant, l’objectif du socialisme s’est estompé et beaucoup parmi les travailleurs doutent qu’il soit possible de l’atteindre et de le réaliser.
Les communistes ont souvent le sentiment de prêcher dans le désert et effectivement ils sont à contrecourant. Et pourtant : la crise actuelle du système capitaliste remet à l’ordre du jour cette nécessité et crée les conditions objectives pour que les masses s’en emparent de nouveau. Le capitalisme est en effet dans l’impossibilité de dissimuler plus longtemps ses tares fondamentales et en particulier qu’il est un obstacle au développement harmonieux de l’humanité, un exploiteur implacable et cynique du prolétariat, un créateur de misère et de mort.
Dans les pays impérialistes comme la France, les illusions nées dans la période d’expansion économiques d’après-guerre sont en train de s’écrouler les unes après les autres. L’idée que le capitalisme est responsable de la crise et de ses effets désastreux sur les masses commence à faire son chemin.
Les communistes doivent être les amplificateurs et les propagateurs de cette prise de conscience. Ils doivent expliquer simplement, concrètement à leurs camarades de travail que la crise aura des effets irréversibles catastrophiques sur leurs conditions d’existence et que la question de l’alternative révolutionnaire socialiste va nécessairement se poser.
C’est pourquoi les communistes doivent impérativement rattacher les revendications et les luttes économiques à la nécessité de la révolution socialiste.
Combattre l’opportunisme
et rallie les ouvriers avancés à l’organisation communiste
L’obstacle principal à l’intérieur du mouvement ouvrier et populaire, c’est l’opportunisme et ses diverses formes réformistes ou révisionnistes.
L’opportunisme consiste dans l’illusion (ou le mensonge délibéré) que la lutte de classe doit se limiter à des réformes obtenues par des moyens pacifiques sans viser à renverser l’ordre capitaliste. Les opportunistes les plus hardis avancent que de réformes en réformes, le capitalisme se transformerait progressivement en socialisme…
Dans la période d’expansion des trente années d’après-guerre, ce doux rêve a pu endormir la conscience révolutionnaire de la classe ouvrière, la bourgeoisie ayant les moyens de l’entretenir. Les directions du Parti Communiste Français et de la CGT ont concouru largement au désarmement idéologique du mouvement ouvrier.
Après la guerre, en effet, le Parti Communiste Français avait choisi de collaborer à la reconstruction de l’économie capitaliste et a participé pour cela au gouvernement de De Gaulle. Laissons de côté le débat sur la possibilité de déclencher un processus révolutionnaire. C’est une autre question. Quoi qu’il en soit, pour donner le change au PCF et pour entrainer le peuple travailleur dans l’oeuvre de reconstruction, ce gouvernement procéda à un certain nombre de réformes sociales profitables aux travailleurs.
Celles-ci furent effectives et même améliorées dans les conditions de l’essor économique et ont renforcé les illusions réformistes sur la possibilité d’aller ainsi tranquillement de progrès en progrès « vers un monde plus juste », voire vers le socialisme. Ces illusions ont été largement impulsées et parfois imposées par les appareils politiques et syndicaux censés servir les intérêts historiques de la classe ouvrière, mais qui servaient en réalité leurs propres avantages d’aristocrates ouvriers embourgeoisés.
Aujourd’hui, avec l’approfondissement de la crise, la dure réalité de la misère capitaliste a repris le dessus et la « sortie du tunnel » que l’économiste et politicien bourgeois Raymond Barre annonçait à la fin des années 70 est toujours annoncée mais n’est toujours pas en vue. Le réformisme, désormais, n’a plus la possibilité d’obtenir du capital en crise les miettes qui lui ont permis de lui donner et de conserver une certaine influence sur les masses. La voie est maintenant ouverte pour redonner de la crédibilité à une alternative révolutionnaire.
Encore faut-il renverser un certain nombre d’obstacles. Ceux-ci sont idéologiques et mis en oeuvre par les directions des partis bourgeois dits « de gauche », PCF compris depuis qu’il a abandonné la voie révolutionnaire, et par les syndicats, CGT comprise, depuis que ses dirigeants ont rejeté comme but de l’action syndicale la destruction du capitalisme.
Dans le mouvement syndical, il faut combattre et battre la stratégie réformiste qui canalise la révolte ouvrière vers les négociations avec les capitalistes et leurs représentants politiques gouvernementaux, qui fait tout pour empêcher que les travailleurs utilisent la violence de masse contre leur ennemi de classe, qui s’évertue à organiser des journées nationales comme soupapes de sécurité à la révolte générale, et qui fait tout pour laisser isolées les luttes quand elles éclatent sur le terrain et quand elles utilisent des méthodes dérangeantes pour les dirigeants confédéraux.
Dans le champ politique, il faut combattre toutes les illusions sur la possibilité de faire progresser les conditions d’existence des travailleurs sans abattre le capitalisme comme système, et l’illusion qu’il est possible de changer ce système par la voie pacifique et parlementaire.
Le combat contre le réformisme syndical nécessite que les militants syndicalistes révolutionnaires et les militants de lutte de classe s’organisent à tous les niveaux (locaux, départementaux, nationaux, par fédérations, et en cassant les frontières entre syndicats) pour affronter ceux qui sabotent, en accord avec les patrons, l’organisation d’un mouvement de grève générale et prolongée, comme ont su le faire les travailleurs de la Guadeloupe il y a quelques mois.
Des initiatives ont eu lieu, ces dernières années, dans cette direction. Elles n’ont pas été couronnées de succès, jusqu’à maintenant. Mais elles mobilisent des syndicalistes de plus en plus nombreux qui s’opposent à la ligne réformiste de collaboration de classes.
Le processus de formation d’un mouvement syndical révolutionnaire organisé est malheureusement encore compliqué par l’action récupératrice de nombreux groupes trotskistes ou autres qui y défendent leurs intérêts sectaires mais surtout, et cela nous concerne directement, par la faiblesse du mouvement communiste marxiste-léniniste et l’absence d’un seul et véritable Parti Communiste Marxiste Léniniste en France.
En effet, sans parti communiste capable de définir les objectifs stratégiques et la tactique du prolétariat à chaque étape de son combat historique, le mouvement ouvrier syndical restera divisé, désorienté, dominé par le syndicalisme réformiste de soumission aux intérêts de la bourgeoisie, sans autre perspective que d’aller de défaites en défaites face aux attaques du capital.
Nous sommes aujourd’hui à l’étape de la formation de ce parti sans lequel le prolétariat est sans boussole et sans gouvernail. Nous sommes faibles encore, sans liens politiques étendus et étroits avec la classe qui a besoin de ce parti.
Partout où nous agissons, nous devons donc tisser ces liens et rallier à notre ligne et à l’organisation communiste les éléments combattifs avancés qui se révèlent dans les luttes. Plus nous serons nombreux à mettre en oeuvre de manière organisée le combat communiste, plus nos capacités d’organiser le combat révolutionnaire seront multipliées.
Unifier dans un seul parti les communistes marxistes-léninistes de France
Une autre cause du retard pris dans l’organisation du mouvement révolutionnaire des masses (et qui est un facteur de notre faiblesse), c’est la division des communistes révolutionnaires en multiples organisations et le retard pris dans le processus de leur unification. La résolution de cette question est urgente. Non qu’il faille la bâcler et la réaliser de manière artificielle. Mais il faut s’y atteler et la résoudre. La situation politique l’exige, et on ne peut accepter de la remettre aux calendes grecques.
Conscientes de cette nécessité, des organisations se sont associées dans le CNUMCF (neuf au total) pour avancer dans cette tâche en 2006. Cinq d’entre elles (CMC, CEL, AKM, des jeunes camarades des JCML d’Albi et de Pau, ont fusionné au début 2009 pour constituer le ROCML, notre organisation. Et récemment un groupe de communistes de Marseille a rejoint le ROCML. Parallèlement, le regroupement des jeunesses communistes marxistes-léninistes au plan national est en marche.
Certains diront que cette unification est fragile, qu’il reste des divergences sur certaines questions, que l’unité idéologique n’est pas totalement réalisée. C’est vrai. Mais tous nous sommes d’accord pour militer ensemble sur la base du marxisme léninisme, contre le révisionnisme, contre l’opportunisme de droite et de gauche. Les camarades qui pensent que cela ne suffit pas, dans une première étape, pour s’unir dans une seule organisation se trompent. Bien sûr, dans l’application de la théorie ML à la réalité concrète, des contradictions peuvent surgir; mais nous affirmons que l’organisation unique est le meilleur cadre pour les traiter, si elles se manifestent, en appliquant la méthode du centralisme démocratique.
Que les camarades qui ne sont pas d’accord avec cela nous expliquent comment la dispersion des organisations pourrait être plus efficace pour traiter les contradictions!
Aujourd’hui, il s’agit donc de franchir une autre étape du processus d’unification. Nous pensons que les organisations du CNUMCF qui n’ont pas encore fusionné entre elles (URCF, JCML Rhône et ROCML) doivent le faire.
Elles ont des divergences sur certains points tactiques qui sont en débat dans l’ensemble du mouvement révolutionnaire. Mais elles sont d’accord sur les bases théoriques du marxisme léninisme de même que sur de nombreuses questions tactiques. Nous sommes persuadés, et nous voulons en persuader les autres communistes, que si nous mettons en avant les intérêts du prolétariat, ces divergences secondaires, pour être traitées correctement, doivent être traitées à l’intérieur d’une seule organisation. Seule une contradiction portant sur les principes peut justifier la scission entre communistes et révisionnistes comme cela est arrivé à plusieurs reprises dans le mouvement communiste. Le ROCML a donc pour objectif proche l’unification des trois organisations qui constituent le CNUMCF.
Mais cet objectif ne doit pas nous faire oublier qu’il existe en France d’autres organisations communistes qui se réclament du marxisme léninisme. Et nous n’aurons pas terminé notre travail d’unification tant que nous n’aurons pas tout fait pour être ensemble dans UN SEUL PARTI COMMUNISTE MARXISTE LENINISTE. C’est le but du ROCML. Son voeux est de disparaitre au plus vite en fusionnant avec les autres organisations communistes marxistes- léninistes dans ce parti.
En avant camarades !
Construisons le Parti Communiste de
France Marxiste Léniniste dont le prolétariat
a besoin pour vaincre !
Vive la révolution socialiste !