Le mouvement ouvrier et ses difficultés
Le rôle des communistes

LA VOIX DES COMMUNISTES, no 10, avril 2014 – p. 6-9

(Texte disponible sous forme de fichier PDF)

Depuis des décennies le problème le plus grave auquel doit faire face le prolétariat et qui réduit le mouvement ouvrier le plus souvent à l’impuissance, lui est posé par la bourgeoisie qui a réussi à détruire puis à empêcher l’émergence de l’organisation politique de classe du prolétariat.

La bourgeoisie et l’État à son service tend à contrôler, non sans succès, toutes les organisations de classe des prolétaires (parti, syndicats, associations culturelles, sportives, coopératives, etc.). Et cela est vital pour la classe au pouvoir, car sans contrôler et dominer les organisations des travailleurs, la bourgeoisie ne pourrait conserver un seul jour le pouvoir.

Toutes les analyses qui ne tiennent pas compte de cet état de dépendance des prolétaires sont aveugles à toute conclusion remettant en cause la société capitaliste. Nous reviendrons plus loin sur les tâches que cette situation de la classe fixe aux communistes. Mais dans un premier temps nous allons essayer de mieux comprendre quelles sont ces difficultés.

Aujourd’hui les formes d’organisation existantes de la classe ouvrière ne correspondent plus à la réalité économique et sociale, elles ne répondent ni aux besoins de la lutte économique quotidienne ni à ceux de la lutte politique.

Une organisation de "masse" peut-elle répondre à ces besoins comme le préconisent certains? Les expériences passées nous l’ont montré, en dehors des temps d’exacerbation de la lutte des classes, une organisation de masse n’aura pas de visibilité politique sur la durée. Elle n’aura aucun impact dans la société. Même si elle est présente dans les luttes, sans perspective politique claire, elle ne peut assurer la victoire au mouvement.

La seule organisation qui a joué un rôle essentiel à chaque moment historique c’est l’organisation politique du prolétariat, inexistante aujourd’hui. Pour créer une telle organisation qui réponde aux besoins de la lutte, il faut en avoir une vision dialectique-matérialiste. Tant que les communistes se laisseront dominer par le subjectivisme petit-bourgeois, ils surferont sur les vagues des revendications de la petite bourgeoisie qui n’assurent aucune continuité de la lutte, et ils resteront impuissants.

Souvent on prend position à partir de ce que l’on désire voir se réaliser. On ne tient pas compte de l’état réel de la classe, de sa capacité de mouvement, de sa conscience, de l’influence idéologique et politique de la bourgeoisie, on rêve de revenir à un capitalisme triomphant, on rêve du temps des "trente glorieuses" etc. Pour ces raisons, la question de l’organisation n’est pas une simple question pratique, c’est une question idéologique. Face à tous les problèmes auxquels est confronté le prolétariat dans son existence, c’est son organisation politique, le Parti, qui éclaire le chemin à suivre. C’est dans "Que Faire?" que Lénine a clairement développé ce thème, les deux tiers de ce livre étant essentiellement consacrés à la question de l’organisation. Durant les décennies qui ont précédé la révolution bolchevique, le travail qu’il a mené avec les communistes russes ne fut pas seulement un travail théorique mais un travail liant étroitement théorie et lutte pour l’organisation du Parti.

Aujourd’hui des militants se réclamant de la théorie du marxisme-léninisme ne comprennent pas que le travail théorique et idéologique n’est pas une tâche simplement individuelle. Selon ces camarades, le Parti ne pourra être édifié qu’après que ce travail aura été réalisé. Tout au contraire nous pensons comme Lénine qu’il doit être accompagné par un travail d’organisation qui seul fédère les énergies et assure la continuité dans le temps du travail théorique et politique réalisé.

Sans organisation politique, quelle que soit la qualité des travaux théoriques ou politiques d’un individu, ils resteront sans efficacité s’ils ne sont pas assimilés et mis en oeuvre par une organisation pour cibler les besoins de la lutte. Il est primordial pour les communistes de s’organiser collectivement pour mener ce travail théorique-politique-pratique qui n’a jamais été réalisé correctement depuis plus d’un demi-siècle. Nous avons déjà abordé ce thème sous ses divers aspects dans les précédents numéros de la VDC.

Cela étant, il n’est pas question de sous-estimer ou nier, pour l’édification du Parti, l’influence du mouvement spontané du prolétariat qui se déroule inévitablement sous l’effet de la lutte de classe, lutte de classe suscitée par le développement et l’aggravation des contradictions fondamentales de la société capitaliste[1]. En France ou dans le monde se produisent chaque année des centaines de mouvements importants des travailleurs. Mais tous ces mouvements finissent par disparaître sans qu’une organisation éclairée par la théorie marxiste-léniniste n’assure l’accumulation de l’expérience acquise et sa transmission pour les luttes futures. Que reste-t-il aujourd’hui des grandes révoltes de Grèce, d’Espagne, du Bangladesh…, et en France du mouvement contre le projet de retraite en 2010?

Dans une situation ou n’existe pas cette organisation politique propre au prolétariat, que doivent faire les communistes? Abandonner toute activité au sein de la classe et attendre des jours meilleurs? Au contraire c’est en agissant au sein de la classe que l’on pourra jeter les bases d’une organisation révolutionnaire qui se renforcera dans la durée. Et il faut le faire à partir du niveau de conscience de la classe ouvrière aujourd’hui.

Par exemple il y a une grande confusion sur la question du travail salarié. Les cadres qui dirigent les grandes  entreprises, reçoivent sous forme de salaire une part de la plus-value créée par les ouvriers. Un ouvrier reçoit aussi un salaire, qui est le prix de la force de travail qu’il dépense pour le capitaliste. Mais ces deux catégories de salariés ont des intérêts opposés. Le critère principal qui permet de comprendre qui fait partie des prolétaires est la place que les salariés occupent dans les rapports de production.

De même il faut prendre en compte la situation objective de la classe ouvrière due à l’organisation actuelle du travail. Bien que l’on soit toujours dans un système capitaliste-impérialiste, la forme d’organisation du travail a évolué: socialisation du travail à l’échelle mondiale, délocalisation, flexibilité et mobilité, petites et moyennes entreprises sous-traitantes des monopoles. Cette évolution nous oblige à faire évoluer l’intervention et l’organisation syndicale sur les lieux du travail où se côtoient des travailleurs de différentes entreprises ainsi que les moyens de la lutte. Le lieu de travail où les travailleurs subissent directement l’exploitation capitaliste est le lieu privilégié où la conscience de classe peut se développer et doit rester le lieu principal d’enracinement du syndicat. Sans mobilisation sur le lieu de travail, comment peut-on appeler à une grève nationale ou à une grève de solidarité avec d’autres travailleurs?

Cette évolution de l’organisation du travail, en fractionnant la classe ouvrière, a fait naitre les théories selon lesquelles la classe ouvrière n’existe plus. En fait elle existe bien en tant que principale classe productive exploitée par le capital mais ne s’exprime que rarement, dans les grands conflits, en tant que classe se battant pour ses propres intérêts (classe pour soi).

Certains prétendent que la classe ouvrière doit s’organiser à la base et nient la nécessité du parti politique pour conduire ses actions de classe. Sans argumenter longuement, disons que l’on n’a jamais vu dans un seul pays la classe ouvrière s’organiser spontanément pour prendre le pouvoir à la bourgeoisie. Au contraire on a vu des syndicats ou organisations influentes chez les travailleurs collaborer avec la bourgeoisie, comme le Parti des travailleurs de Lula au Brésil, comme en Tunisie actuellement, en Angleterre en début de siècle.

Où réside la force de la classe ouvrière? Les syndicats des travailleurs bien que tenus par des bureaucrates et réformistes embourgeoisés, sont-ils dépassés? Est-ce que la lutte de classe a produit d’autres modèles ou types d’organisations qui puissent rassembler la classe ouvrière? Dans le dernier demi-siècle, les diverses tentatives, type comités de base, coordinations, ou "syndicats" rouges[2], pour organiser les travailleurs en masse hors de syndicats ont toutes échoué. Les éléments les plus avancés[3] de la classe ouvrière peuvent-ils exister sans être organisés?

Non, et une grande majorité de ceux-ci sont syndiqués. Pour toutes ces raisons les syndicats ne sont pas historiquement dépassés. Les prolétaires peuvent se doter d’organisations spécifiques qui développent leur activité dans la vie quotidienne. Les associations diverses, coopératives, culturelles ou religieuses – sans exception toutes ces formes d’associations restent dans le cadre de la société. Aucune de ces formes ne met en cause de pouvoir de la bourgeoisie. Tout ce qui entrave la prise de conscience de la classe : la dépolitisation, l’influence des divers partis politiques de la bourgeoisie, le nationaliste, le communautaire etc., seront combattues efficacement par l’organisation politique de la classe ouvrière. Et ce parti communiste, ce parti du prolétariat naitra au sein de la classe par la volonté d’une minorité des éléments les plus conscients de la classe. Sans organiser l’avant garde du prolétariat, autour d’une ligne politique, le mouvement ouvrier ne peut surmonter ses difficultés. Aujourd’hui devant l’impuissance du mouvement ouvrier dominé par les centrales syndicales réformistes, des syndiqués refusent de participer aux journées d’action nationale car ils sont las des "journées d’action nationale" inefficaces qui se résument à faire une promenade dans les rues.

Ce constat depuis des années, beaucoup d’autres l’ont fait, mais s’en tenir à ce constat, sans se mobiliser pour changer cette situation, il conduit au découragement et à un état d’esprit défaitiste. Et pour cela ces camarades doivent essayer de comprendre pourquoi on en est arrivé à cette situation.

Durant des décennies dans les métropoles impérialistes la classe au pouvoir, la bourgeoisie, s’est efforcée de pacifier les relations capital-travail, conditionnant le travailleur à s’en remettre au jeu démocratique de la concertation, des négociations annuelles sur les salaires, des négociations menées avec les représentants des "syndicats représentatifs" et au plan politique au jeu électoral où le travailleur individuel; "le citoyen" est appelé à désigner le parti politique censé, s’il arrive au pouvoir, réaliser les promesses électorales.

Bref il s’agit de rendre le travailleur passif, déléguant la défense de ses intérêts que l’on présente comme ceux d’un individu et non de sa classe, d’étouffer toute lutte solidaire des travailleurs en tant que classe indépendante. Aucune des organisations politiques censées représenter les intérêts des travailleurs ne s’oppose à cette entreprise de démobilisation, bien au contraire elles y participent. Ce n’est que dans des cas exceptionnel que la classe peut s’exprimer, comme lors de la mobilisation sur les retraites de 2010 par exemple.

C’est pourquoi nous jugeons indispensable pour sortir de cette situation d’impuissance que le mouvement ouvrier se dote d’un véritable parti communiste qui organisera la riposte de la classe.

C’est ce que nous écrivions en 2010 dans la déclaration fondatrice du ROCML [4] :

Aujourd’hui, le prolétariat n’a plus conscience de sa mission historique, et sous la pression permanente de l’idéologie bourgeoise, du réformisme et de la criminalisation du communisme, sa lutte est une lutte défensive économique limitée contre les attaques du capital. Séparé du communisme qui est la fusion du mouvement ouvrier et du socialisme, le mouvement ouvrier dégénère et s’embourgeoise inévitablement.

En se cantonnant à la lutte économique, la classe ouvrière perd son indépendance politique, se traîne à la remorque d’autres partis, trahit la grande devise : l’émancipation de la classe ouvrière doit être l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes.

Comme l’expliquait Staline, "toutes les formes réformistes et révisionnistes ne sont au final que la conséquence des pressions de la bourgeoisie", aussi la grande question qui est posée et à résoudre est d’arracher le prolétariat à la domination idéologique, politique et organisationnelle de la bourgeoisie et à ses agents au sein de la classe ouvrière. Elle fixe les tâches et les objectifs des communistes.

L’émergence de ce parti est un processus qui se déroule dans le temps et qui est lié dialectiquement, par action réciproque, entre activité des communistes dans la classe et développement du mouvement ouvrier sous l’effet de la lutte de classe.

Posons le problème : comment travailler pour et dans la classe alors que le parti n’existe pas aujourd’hui, que faire?

Revenons sur une question qu’on a posée plus haut : quel type ou forme d’organisation nous a donné la pratique de la lutte. Une activité politique est-elle possible sans parti politique, est-il possible de mobiliser la classe en absence d’un parti? On prétend que c’est à cause de la politisation des syndicats par les communistes que le mouvement ouvrier s’est affaibli. Là encore l’expérience historique montre que les syndicats n’ont jamais été aussi influents dans la classe que quand il existait un parti communiste puissant. Sans exception[5].

À quoi peut conduire ce type de critique consistant à méconnaitre le rôle du parti, adressée à la pratique du mouvement communiste historique? Elle est portée par un courant que l’on peut qualifier de spontanéiste ou d’anarchosyndicaliste. D’après ce courant, c’est la classe ouvrière qui à la base, spontanément, dans ses luttes, s’organisera politiquement.

Mais les faits sont là, depuis la dégénérescence du mouvement communiste cela ne s’est jamais produit, même quand le mouvement ouvrier a été au plus haut. Et c’est au contraire le phénomène de dépolitisation des travailleurs soigneusement entretenu par la classe au pouvoir qui est dominant et qui participe à l’étouffement de l’expression politique du prolétariat.

Le syndicat à lui seul, peut-il jouer le rôle d’organisateur politique de la classe? Là aussi l’expérience historique prouve que non.

Les communistes différencient clairement le rôle des syndicats et du parti. Le parti idéologiquement doit être homogène, comme l’explique l’Internationale communiste [6] :

Le Parti Communiste est une fraction de la classe ouvrière et bien entendu il en est la fraction la plus avancée, la plus consciente et, partant, la plus révolutionnaire. Il se forme par la sélection spontanée des travailleurs les plus conscients, les plus dévoués, les plus clairvoyants. Le Parti Communiste n’a pas d’intérêts différents de ceux de la classe ouvrière. Le Parti Communiste ne se distingue de la grande masse des travailleurs que par le fait qu’il possède une vision générale du chemin historique de la classe ouvrière dans son ensemble et s’efforce, à travers tous les méandres de ce chemin, de défendre non les intérêts de métiers ou de groupes particuliers, mais ceux de la classe ouvrière dans sa totalité. Le Parti Communiste constitue la force organisatrice et politique à l’aide de laquelle la fraction la plus avancée de la classe ouvrière dirige les masses prolétariennes et semi-prolétariennes dans la bonne direction.

Par contre pour les syndicats ce n’est pas le cas. Le Syndicat doit être souple et ouvert à tous les membres de la classe ouvrière qui combattent le capitalisme.

Les communistes ont toujours défendu l’unité des syndicats. Au contraire de la bourgeoisie, les communistes n’ont d’autres intérêts que ceux de la classe ouvrière. En 1936 l’unité de la CGT et la CGT-U est née de la volonté des communistes. Par contre la bourgeoisie a toujours intérêt à diviser la classe. "L’unité de la classe ouvrière et du mouvement syndical n’est pas un but en soi, mais un objectif fondamental, un problème clé pour le présent et pour l’avenir[7]."

Concluons : malgré la division des syndicats[8], la bureaucratie syndicale, la pratique réformiste et l’état d’esprit anarchosyndicaliste[9] qui dominent dans les syndicats, ceux-ci influencent des centaines des milliers des ouvriers. Ils restent l’organisation de base, élémentaire, qui permet aux travailleurs de combattre quotidiennement, sur leur lieu de travail, leur ennemi de classe. Il est évident que les communistes ne peuvent abandonner toute activité syndicale. Bien sûr, dans chaque pays ce travail peut prendre une forme différente.

Le recul du mouvement communiste depuis plusieurs décennies a été accompagné du recul de l’activité syndicale de classe. Les militants communistes doivent militer dans les syndicats partout où ils sont présents mais leur travail ne peut être strictement syndical[10].

Ce travail doit être axé sur l’agitation anticapitaliste, viser les militants les plus avancées par une propagande approfondie. Ce travail patient et de longue haleine, doit regrouper les communistes autour d’une ligne politique qui entraine la classe à devenir indépendante politiquement, à se mobiliser sur ses propres intérêts incompatibles avec ceux de la bourgeoisie. Pour surmonter les difficultés quotidiennes, sans avoir un clair point de vue politique, le militant syndical n’a pas de boussole, il navigue à vue. Des centaines de milliers de syndicalistes se battent chaque jour et ne sont pas tous bureaucrates, ni vendus. Mais l’influence idéologique de la bourgeoisie (individualisme, égoïsme, etc.) limite leur conscience de classe, déforme la perception qu’ils ont de la réalité et donc leur comportement devant elle.

Chaque bassin du travail, chaque usine, chantier, lieu du travail a des spécificités. Il nous faut savoir identifier le secteur le plus actif, la position des différentes couches de la classe dans les rapports de production, comprendre le rôle de la subjectivité, comment le patronat mène sa politique au sein de l’entreprise ou sur le lieu de travail, savoir différencier entre les dirigeants syndicalistes réformistes "bureaucrates" et des syndicalistes "honnêtes" mais trompés etc.

Un exemple: sur un même lieu de travail on trouve des sous-traitants, des intérimaires et des salariés détachés. Qu’est-ce qu’on peut faire?

Le communiste doit savoir analyser la situation, créer un climat de confiance sur le lieu de travail entre les travailleurs. Si l’on n’a pas confiance en la capacité de la classe ouvrière à agir en tant que classe indépendante, on ne peut pas découvrir le moyen de mener à bien ce travail élémentaire nécessaire à toute prise de conscience de classe.

La bourgeoisie souvent sous-estime les capacités des travailleurs, bien qu’ils soient capables de réaliser des oeuvres magnifiques. Elle humilie et rabaisse la classe ouvrière en permanence. La classe ouvrière grandira en conscience et en assurance au travers de la lutte, conduite politiquement par son organisation politique de classe, le Parti Communiste. Ce n’est pas une force extérieure à la classe qui le fera pour elle.

 



[1]. Depuis l’année 2000 de grands mouvements de classe spontanés se produisent, ce sujet sera abordé dans un prochain article.

[2]. Qui en dehors de tout mouvement ne tendent qu’à regrouper des militants politiques.

[3]. La qualification d’avancée est relative à la situation historique concrète donnée. Aujourd’hui c’est ceux qui luttent et ne baissent pas les bras face au capital, et la plupart sont organisés dans un syndicat.

[4]. Déclaration fondatrice du ROCML – voir sur notre site :

https://rocml.org/rocml-1/

[5]. On se référera sur le sujet aux textes de Lénine sur la relation Parti syndicats ainsi qu’aux textes de l’Internationale communiste, de Staline, Dimitrov et Losovky.

[6]. L’Internationale communiste – Deuxième congrès – 1920 – "Résolution sur le rôle du Parti Communiste dans la révolution prolétarienne".

[7]. Filip Kota, Deux lignes opposées dans le mouvement syndical mondial; Shtëpia Botuese "8 Nëntori", Tiranë, 1973; page 108.

https://rocml.org/kota-deux-lignes-opposees-mouvement-syndical-mondial/

[8]. Aujourd’hui en France il existe 5 grandes confédérations et des petits syndicats.

[9]. Comme le montre la tendance dans la CGT pour un retour à la charte d’Amiens.

[10]. Voir notre journal La Voix des Communistes no 2 sur notre site, article "Construisons le Parti communiste marxiste-léniniste".

https://rocml.org/vdc-no-02-2020-09-p-01-04/