Solidarité avec les travailleurs de l’usine de Toray
à Lacq-Abidos
Depuis le 11 juillet les ouvriers de l’usine de Toray Carbon Fibers Europe (Toray CFE), sur le complexe de Lacq (64), sont en grève pour obtenir la réintégration d’un de leur camarades, licencié pour "insubordination". (Voir le communiqué du syndicat de Toray que nous reproduisons ci-dessous.) L’usine est quasiment à l’arrêt. La direction préfère perdre des millions d’euros par la paralysie de la production que de céder à la revendication des travailleurs. Voilà qui est révélateur du véritable visage du patronat qui ne tolère pas, au‑delà de toute autre considération, que l’on puisse contester son autorité et son pouvoir dans "son" usine. Le travailleur doit rester son esclave salarié!
Mais voilà que contre toute attente de sa part, habitué à mettre les travailleurs en condition de concurrence les uns par rapport aux autres, il voit s’exprimer la solidarité de cette classe de prolétaires qu’il méprise et exploite et sans le travail de laquelle il n’est rien et ne pourrait vivre un seul instant.
Cette lutte vient grossir toutes les luttes et grèves en cours partout en France et que les médias couvrent de leur silence. Viendra le jour où ces luttes iront grossir le fleuve qui emportera cette société malade du capital et grosse d’une société sans exploitation. Société socialiste dans laquelle ce sont les travailleurs qui auront le pouvoir.
Popularisons cette grève exemplaire, soyons prêts à répondre à toute demande de solidarité de leur part. Leur détermination et leur unité dans la lutte sont une garantie d’une issue victorieuse.
Rassemblement Organisé des Communistes Marxistes-Léninistes
16 juillet 2017
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Grève dans l’usine Toray CFE (64) Dans les usines Toray CFE sur le complexe de Lacq qui embauche plus de 400 salariés, la quasi-totalité des ouvriers s’est mise en grève depuis le 11 juillet pour un salarié licencié injustement! Presque toute l’usine est depuis à l’arrêt, chose qui ne s’était jamais produite dans l’histoire de cette entreprise. C’est environ 200 grévistes qui se mobilisent pour une seule personne sur le principe de "un pour tous, tous pour un". Ce n’est ni une logique financière, ni un mot d’ordre national qui a conduit tous ces salariés en grève, mais la solidarité. Les salariés et la Cgt réclament la réintégration immédiate de notre camarade dont la direction lui reproche une insubordination. Ce que l’ensemble des grévistes conteste. Nous sommes à l’heure actuelle toujours en grève dans une usine qui est quasiment à l’arrêt complet. La Direction ne veut faire aucun geste envers notre camarade, alors nous continuons la lutte. La Cgt Toray-CFE
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