Les populations cosaques comprennent initialement des tatars semi-nomades dans les bassins du Don, du Terek et du Kouban. À partir du 16e siècle, elles intègrent des éléments slaves, dont la communauté des Cosaques du Don, celle du Iaïk (Oural), celle de Sibérie, celle des Zaporogues établie sur le bas Dniepr.
Se présentant sous la forme de communautés guerrières libres, elles vivaient principalement de rapines et de mercenariat, avant de passer sous la tutelle des tsars en tant que force irrégulière au 18e siècle. Les armées cosaques ont été dissoutes en 1917 par le régime soviétique. Leurs membres ont majoritairement combattu du côté des Blancs lors de la Guerre civile (1917-1923).
Il n’existe pas de définition consensuelle de la cosaquerie: chercheurs et personnes s’en revendiquant se disputent sur son identité, les uns estimant qu’il s’agit d’une ethnie, les autres d’un sous-groupe ethnoculturel du peuple russe, ou encore d’un ordre militaire, au sens de groupe social privilégié.